Psychologie positive

La psychologie positive met l’accent sur le développement des émotions positives, de l’engagement des individus, des relations profondes, du sens et de la réalité dans le but de renforcer une attitude positive et une certaine résilience. La Citadelle met en avant les concepts de la psychologie positive pour nous ancrer et à nous apaiser afin de générer du bonheur. Il peut paraître impossible de provoquer le bonheur car nous nous sentons souvent impuissants mais la professeure en Psychologie Positive, Sonja Lyubomirsky, nous explique que le bonheur d’un individu est déterminé par 3 caractéristiques :

• 50% dépend de notre capital génétique (qui est propre à chacun, ce qui implique des variations dans notre perception des émotions positives)
• 10% dépend de notre environnement et de circonstances extérieures
• 40% dépend de nos actions et de nos perceptions

Ceci est donc une excellente nouvelle puisque cela signifie que nous avons un pouvoir d’action de 40% minimum sur notre bonheur et même plus si on considère que notre capital génétique n’est pas entièrement composé de gênes voyant la verre à moitié vide.

” Il n’y a pas d’ailleurs à trouver parce que le bonheur dépend de soi. “

Sonja Lyubomirsky

ÉCO-Psychologie

Originaire des États-Unis, l’éco-psychologie est une approche novatrice qui s’intéresse aux problèmes environnementaux en associant l’écologie et la psychologie. Ce mouvement encourage le développement d’une perception sensible de la nature à travers des activités pratiques. En mettant l’accent sur l’émotionnel, l’éco-psychologie se démarque de la psychologie traditionnelle en cherchant à renforcer le lien entre l’humain et la nature dans son ensemble, plutôt que d’aborder uniquement l’individu en tant qu’entité psychologique isolée.

Le Travail qui relie est une démarche de travail en groupe, pensée par l’éco-psychologue Joanna Macy, permettant d’allier les dimensions corporelle, émotionnelle et spirituelle à notre compréhension rationnelle du monde et à notre engagement dans l’action. Il permet de réveiller en nous l’énergie et la détermination pour répondre aux défis du monde actuel. Il s’agit d’une méthodologie unique permettant de raviver notre vitalité et le sentiment de reliance à nous-même et au monde.

Ces concepts nous inspirent dans la conception des ateliers de renouement avec la nature et la biodiversité.

Théorie de l’engagement

Depuis des années, les chercheurs s’évertuent à comprendre comment il est possible d’amener un individu à modifier ses comportements et attitudes. La communication persuasive a longtemps été étudiée afin de mieux comprendre quels types de messages, idées ou sentiments étaient plus susceptibles d’amener un changement auprès d’un individu. D’autres chercheurs se sont penchés sur la théorie de l’engagement qui stipule que ce sont les actes en eux-mêmes qui vont amener l’individu à s’engager dans un comportement.

La Citadelle se base sur ces deux théories en proposant des conférences informatives, des rencontres et des activités engageant la participation active des individus tout en mettant en avant une approche favorisant une communication positive et la recherche de solutions simples et efficaces pour palier aux problématiques abordées. Il ne s’agit pas de culpabiliser les individus qui n’arrivent pas à mettre en place un nouveau mode de vie plus durable mais de trouver ensemble des astuces faciles, accessibles et personnalisées. Le tout en co-création !

Pensée systémique

La pensée systémique est un processus complexe qui vise à modifier les structures et les dynamiques profondes d’un système, plutôt que de simplement résoudre des problèmes ou de fournir des services directs à un groupe restreint de personnes. Le changement systémique peut être difficile à réaliser car il nécessite une transformation profonde et à long terme des attitudes, des comportements, des normes sociales et culturelles, ainsi que des règles et des institutions qui régissent un système.

Bien que cela soit difficile à mettre en place, tout le concept de la Citadelle repose sur une pensée systémique, c’est-à-dire que l’objectif final est de changer les attitudes et normes sociales à long terme afin de vivre en harmonie, dans le bonheur et en ayant conscience des limites de notre planète et de sa biodiversité. Il est temps de se reconnecter à la terre mère et de changer notre façon de vivre !

Nous ajoutons à notre réflexion la notion de cercle vertueux qui est un concept qui décrit une dynamique positive où une action ou une situation entraîne des effets bénéfiques qui renforcent cette même action ou situation, créant ainsi un cercle qui se nourrit de lui-même. Il s’oppose au cercle vicieux, où une action ou une situation entraîne des effets négatifs qui aggravent encore davantage la situation.